Un futur qui a toujours été là ? Quelques leçons du Sommet du Grand Paris 2023

Un futur qui a toujours été là ?
Quelques leçons du Sommet du Grand Paris 2023

L’impact des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de 2024 ne se limite pas à l’effervescence des festivités. Il s’étend bien au-delà, touchant la vie quotidienne des habitants de la région, la durabilité environnementale, les infrastructures de transport essentielles et la dynamique du marché immobilier. Les JOP de 2024 ont en ce sens le potentiel de façonner de manière significative l’avenir du Grand Paris, ainsi que celui de son attractivité.

Les JOP, ce sont trois temporalités qui s’articulent : la première, celle de la courte durée, quelques semaines, le temps des festivités et de la compétition ; la deuxième, plus longue, qui s’étale sur plusieurs années, celle de la préparation aux JOP; mais, dans le cas de Paris, il s’agit même d’un savoir-faire qui remonte aux années 1980, lors des premières ébauches de candidatures olympiques. La dernière, enfin, celle de l’héritage.

Chaque temporalité recèle un potentiel pour renforcer l’attractivité du Grand Paris. Pendant les JOP, l’enjeu central est naturellement celui de la visibilité de l’évènement et de Paris en tant que vitrine. L’ampleur de la portée médiatique est le principal indicateur de la mesure de l’impact qu’a un méga-événement à l’échelle mondiale. Sur la période de préparation, l’enjeu est de parvenir à fédérer les acteurs, de concentrer les énergies communes et de créer des coopérations malgré toute divergence politique et en dépit de tous les aléas – et la France, Paris en particulier, en ont connu de nombreux ces six dernières années, attentats, grèves, épidémie de COVID-19, inflation, crise de l’approvisionnement etc. Relever ce défi équivaut à faire passer un message clair, puissant et très rassurant pour les investisseurs étrangers et les stakeholders : « ici, quoiqu’il arrive, on délivre et on tient ses engagements ». L’enjeu de cette période est donc également d’arriver à fonder et à démontrer un savoir-faire dont la vitrine seront les JOP, les innovations développées et les transformations durables de la région capitale. En effet, les JOP ne sont qu’un point de départ ; ils servent de catalyseur dans la résolution de problèmes de long-terme qui constituent autant de freins à l’attractivité, notamment en termes de logements, de transport, d’énergie, de parité ou d’inclusion sociale. Le Sommet du Grand Paris a été ainsi l’occasion de mettre en évidence ce que peuvent apporter les JOP de 2024 aux territoires de la Métropole du Grand Paris, en particulier dans les domaines cruciaux de l’énergie, des transports et du logement.

La Transition Énergétique à l’épreuve des JO

La question de l’énergie est inextricablement liée aux Jeux Olympiques de 2024, car l’approvisionnement énergétique revêt une importance capitale pour garantir le bon déroulement de cet événement mondial. Paris 2024 se distingue à cet égard des autres jeux olympiques et d’autres méga-événements par sa vision novatrice, saluée par les rapporteurs du Comité International Olympique (CIO), qui a privilégié l’importance de la compacité et de la sobriété énergétique. La notion même de durabilité est au cœur du projet olympique et paralympique parisien. Cette approche a permis à la candidature parisienne de se démarquer de ses concurrents et de décrocher l’organisation des Jeux Olympiques. En cela, les JOP sont précurseurs d’une nouvelle forme d’attractivité : c’est l’engagement même des territoires et des acteurs économiques en faveur de la performance énergétique qui devient un des critères principaux pour choisir la destination.

Un des points forts de ce concept, rappelé lors de différentes interventions, est qu’il repose sur l’utilisation de 95% d’infrastructures déjà existantes ou temporaires, évitant ainsi la construction massive de nouvelles installations. Parmi les réalisations majeures liées aux Jeux de 2024, les chantiers en cours à Paris se présentent comme une vitrine internationale des pratiques de construction bas-carbone. À ce titre, seules deux infrastructures sportives permanentes sont actuellement en construction : le Centre Aquatique Olympique (CAO) à Saint-Denis et l’Arena 2, située porte de la Chapelle. Pour ces deux sites emblématiques, Bouygues Bâtiment Île-de-France a été sélectionnée comme entreprise de construction, en collaboration avec la Métropole du Grand Paris et la Ville de Paris, maîtres d’ouvrage respectifs du CAO et de l’Aréna. L’enjeu majeur de ces constructions est d’envisager ces sites à travers le prisme de l’éco-conception et de l’économie circulaire. Cette approche se traduit par des initiatives telles que l’installation de 4680 m² de panneaux photovoltaïques sur le toit du CAO, la création de 6000 m² de toiture végétalisée pour l’Aréna, ainsi que la fabrication de sièges entièrement constitués de plastique recyclé pour ces deux infrastructures grâce à une collaboration avec la start-up Le Pavé® / SasMinimum.

Cela se traduit dans la compacité du projet des infrastructures olympiques qui met l’accent sur l’exploit que cela représente, tant du point de vue de la durabilité que de l’innovation. Il s’agit de non seulement garantir une utilisation post-Jeux par la population, mais aussi de contribuer de manière significative à leur intégration au territoire ; par exemple, au travers de l’apprentissage de la natation pour les enfants en Seine-Saint-Denis. À Paris, nous écartons les écueils des éditions antérieures en évitant les promesses non tenues, les éléphants blancs oubliés après Rio 2016 ou Athènes 2004, les soucis d’acceptabilité sociale, les impacts négatifs sur la réputation des JOP, les difficultés de maintenance coûteuse, et les dépenses post-Jeux élevées. En contrepartie, Paris s’efforce de créer un héritage durable et bénéfique pour sa communauté locale, rompant ainsi avec les problèmes qui ont entaché les éditions précédentes.

Hélène Millot, Directrice Action régionale Île-de-France d’EDF, y apporte une perspective précieuse en soulignant que les JOP représentent une opportunité unique de stimuler la transition énergétique en Île-de-France. Pour deux années de suite, selon l’étude sur l’Indice d’Attractivité du Territoire mené par les Conseillers du Commerce extérieur de la France, « le seul critère accusant une baisse très importante est celui de l’approvisionnement énergétique et du coût de l’énergie », passant de – 5,30 points en 2022 à – 17,9 points en 2023. Le constat d’Hélène Millot révèle ainsi le potentiel de la filière à relancer l’attractivité et la compétitivité en assurant la transition énergétique. Néanmoins, cela pose la question cruciale de l’équilibre entre la demande énergétique considérable que génèrent ces Jeux et les impératifs de réduction des émissions de carbone. Dans un contexte où l’énergie propre et renouvelable est la pierre angulaire de la transition énergétique, la nécessité d’investissements massifs dans les infrastructures énergétiques devient apparente. 

Les experts, à l’instar de Pierre Monin, Délégué territorial Île-de-France de ENGIE, soutiennent qu’il est impératif de développer des stratégies innovantes pour répondre à la demande énergétique accrue tout en respectant les objectifs environnementaux à long terme. Pour ce faire, avec Pierre Monin, Yann Wehrling, Vice-président du Conseil Régional d’Ile-de-France (IdF), et Jules Nyssen, Président du Syndicat des énergies renouvelables insistent sur le fait que la région pourrait investir, par exemple, dans le potentiel peu ou pas exploité de la géothermie.

Les points soulevés lors du Sommet explicitent le besoin de stratégies coordonnées et multi-acteurs au vu de la construction collective d’un intérêt commun. Saisir l’opportunité qu’offrent les JOP, c’est comprendre que la transition énergétique ne s’oppose pas à leur dimension festive. Assurer la sobriété et les objectifs bas-carbone va de pair avec l’ambition la plus profonde des JOP Paris 2024 a réitéré Paul Mourier, Préfet et Directeur général des services de la Métropole du Grand Paris.

« Transmettre les valeurs de l’Olympisme – participer, vivre ensemble, travailler ensemble ». – Paul Mourier, Préfet et Directeur général des services de la Métropole du Grand Paris.

La mobilité : un défi et une opportunité pour l’attractivité du Grand Paris

Les JOP de 2024 représentent certes un défi majeur quant à la façon de circuler en ville. Pour autant, nous ne devons pas perdre de vue que les lignes directrices de la politique de mobilité en Île-de-France, notamment au travers du Grand Paris Express (GPE), datent de bien avant la formulation même d’une candidature pour les Jeux Olympiques. Nous devons bien évidemment repenser les infrastructures de transport pour accueillir le flux massif de visiteurs tout en favorisant des modes de déplacement durables, mais dans la filière, les principaux enjeux se présentent sur une temporalité longue. L’infrastructure des transports reste bien entendu un indicateur majeur de l’attractivité, mesurée notamment par son efficacité. D’un côté, nous devons certes mettre à l’épreuve tous les défis logistiques de la filière pour le bon déroulement de l’événement ; d’un autre, c’est la question de l’héritage qui se montre capitale dans la solidification du Grand Paris.

Ici aussi, il est intéressant de noter que l’attention de l’étranger se porte sur les engagements forts des JOP et, de là, de la région capitale en faveur d’une mobilité décarbonée. Paris-Île de France Capitale Économique a été invitée en mars 2023 à Hambourg dans le cadre de la conférence sur les mobilités Hey/Hamburg, initiée par la Chambre de Commerce de Hambourg pour mettre en avant le savoir-faire francilien en matière de mobilité et de décarbonation à partir de l’exemple des JOP. À cette occasion, nous avons pu présenter les réalisations de nos membres (Groupe ADP, RATP, la Société du Grand Paris, Sogaris) et en quoi Paris 2024 s’engage à réduire à la moitié les émissions de carbone, passant de 3,5 à 1,5 millions de tonnes, en mettant l’accent sur des transports durables. De ce fait, les spectateurs auront un accès en transports en commun à tous les sites, tandis que les accrédités utiliseront une flotte partiellement décarbonée. La compacité des sites, la logistique, les mobilités douces et la gestion de la demande de mobilité sont autant de mesures pour atteindre cet objectif. En cas d’émissions résiduelles, Paris 2024 prévoit une compensation avec un budget de 15 millions d’euros. Un comité stratégique des mobilités, présidé par Clément Beaune, ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires chargé des Transports, orchestre diverses initiatives pour optimiser les déplacements lors des Jeux. 

Ainsi, compte-tenu de l’exceptionnalité que représente ce méga-événement, la question est de savoir comment s’en servir pour capitaliser sur le potentiel attractif et compétitif de la métropole. La prise de parole d’Edward Arkwright, DGE du groupe ADP, illustre bien ce propos lorsqu’il est interrogé sur lesdits « taxis volants » :

« Le projet taxi volant, on le nomme mal : on est dans l’air mobility. Ce sont des véhicules décarbonés, avec peu de nuisances, dans l’ordre des 60 décibels, c’est-à-dire quatre fois moins qu’un hélicoptère. Nous serons la première capitale au monde qui va tester ce projet à grande échelle. Trois lignes sont prévues: Roissy-Le Bourget, Le Bourget-Austerlitz et Issy-les-Moulineaux-Saint-Cyr-l’École ». – Edward Arkwright, DGE du Groupe ADP

Nous parlant d’air mobility, il évoque le projet de véhicules décarbonés qui dévoilent des nouveaux usages non seulement liés au transport de personnes, mais aussi au soutien sanitaire et logistique. Tout est fait pour qu’ils soient prêts pour les Jeux : les Jeux Olympiques sont à la fois des catalyseurs d’innovations technologiques, mais aussi l’opportunité pour tester le comportement, l’acceptabilité et les limites de ces technologies sur un grand public et à large échelle. Si le projet aboutit et que ce test est réussi, il pourra montrer, au travers de l’exemple parisien, que le futur du transport urbain ne se limitera pas au plan terrestre. 

Regarder le réseau ferré sous le prisme des JOP suppose ainsi de réfléchir aux potentialités d’un test sur un grand échantillon d’individus et dans des nouveaux espaces. Le potentiel des banlieues en particulier et leur intégration à Paris seront mis à l’épreuve pendant les JOP. Concentrer les athlètes, les journalistes et les différents membres de comités internationaux logés en dehors de Paris intra-muros se montre un défi en termes de ponctualité, d’efficacité et de décongestion. À l’instar du Grand Paris Express (GPE), le méga-événement pourra enfin montrer que le Grand Paris est un seul et même espace économique. Outre la question logistique, pour les entreprises, regarder en dehors des limites du périphérique permet de trouver des territoires aux potentiels multiples et à des prix encore compétitifs. Pour les habitants, le Grand Paris Express ouvre un plus grand horizon de possibles où choisir de vivre hors de Paris permet de conjuguer qualité du cadre de vie et accessibilité de l’immobilier avec des temps de déplacements acceptables. Le GPE, comme service de mobilité très performant, contribue en ce sens fortement à l’attractivité de la région capitale et offre une autre voie à la tenue de nos objectifs de décarbonation des mobilités que celle des restrictions et interdictions qui pèsent essentiellement sur les plus fragiles. 

Étant donc la pierre angulaire du Grand Paris, le GPE a ce de positif de non seulement étendre la spatialité de ce qu’est « Paris », mais aussi de marquer une étape majeure de la mobilité décarbonée à large échelle. Ce projet répond donc à un double enjeu du point de vue de l’attractivité : il désengorge un territoire qui a atteint sa capacité populationnelle en 1920 tout en mettant le cap sur la transition énergétique. Les JOP pourraient donc être le premier grand événement de ce Grand Paris qui se confirme comme un espace économique unique et continu.

Quels engagements pour le logement ?

« J’ai compris le message de M. le Président de la Chambre des Notaires de Paris Marc Cagniart quant aux difficultés du logement. En tant que maire, j’ai construit des logements et depuis six mois c’est la chute. Comment recréer l’attractivité ? Nous avons quelques semaines pour peaufiner notre réflexion » – Patrick Ollier, Président de la Métropole du Grand Paris, Maire de Rueil-Malmaison, Ancien Ministre délégué aux Relations avec le Parlement.

La question du logement est une préoccupation majeure à l’approche des JOP de 2024, comme l’exprime Marc Cagniart, Président de la Chambre des Notaires de Paris et soutenu par le sondage mené par l’Ifop. La majorité des Franciliens manifestent leur désir de rester en Île-de-France, avec seulement un tiers envisageant de quitter la région, un chiffre stable par rapport à la période précédant la pandémie. De plus, 72% des résidents se disent satisfaits de leur quartier, reflétant une certaine attractivité résidentielle persistante. Cependant, l’accès à la propriété immobilière s’avère de plus en plus difficile, avec seulement 23% des locataires envisageant d’acquérir leur première résidence principale dans le Grand Paris en 2023, une chute par rapport aux 27% identifiés en 2022. 

Le sondage met en évidence un consensus sur la difficulté d’accès à la propriété, avec 82% des Français estimant qu’il est devenu beaucoup plus difficile d’acquérir un logement en France au cours des dernières décennies. Malgré ces défis, une forte aspiration à la propriété persiste, avec 77% des Franciliens rêvant toujours de devenir propriétaires à long terme. La crise du logement en Île-de-France, caractérisée par des prix élevés et des taux d’intérêt en hausse, impacte le pouvoir d’achat immobilier des ménages et constitue un frein à l’attractivité de la région et de ses entreprises, suscitant un débat sur l’implication des employeurs pour faciliter l’accès au logement de leurs salariés.

La Société financière pour l’accession à la propriété (SOFIAP), filiale de la Banque Postale et de la SNCF et nouveau membre de Paris-Île de France Capitale Économique, offre aux entreprises la possibilité de subventionner les prêts immobiliers de leurs employés. Ce dispositif ambitionne de renforcer l’attractivité des entreprises en améliorant leur marque employeur grâce à des initiatives telles que le prêt immobilier subventionné. Un groupe de travail organisé par Paris-Île de France Capitale Économique à l’initiative de la Sofiap vise à évaluer les différents dispositifs existants pour faciliter l’accès au logement des salariés et à proposer des solutions pour les faire passer à l’échelle, notamment dans des zones à forte demande, comme le Grand Paris.

Encore une fois, les JOP nous montrent que l’ouverture vers de nouveaux territoires extra-muros nécessite une approche réfléchie malgré le potentiel qui en ressort. C’est dans ce contexte que la valeur environnementale doit jouer un rôle central dans les modèles économiques de l’urbanisation, comme le souligne Katayoune Panahi, Directrice de SNCF Immobilier. Elle met en avant que la création de valeur environnementale peut favoriser la revalorisation des biens fonciers, profitant aux propriétaires tout en contribuant aux finances des collectivités grâce aux retombées fiscales. Des solutions novatrices, telles qu’un marché volontaire de quotas carbone ou des financements à taux réduit pour des projets environnementaux, sont à envisager pour repenser ces modèles économiques. 

« Aujourd’hui, l’ensemble des acteurs de la fabrique urbaine travaille en partenariat pour aboutir à un équilibre – nous nous retrouvons tous face à cette question de l’intérêt général. Il faut, pour y aboutir et passer à la vitesse supérieure, intégrer dans le prix du foncier la dimension environnementale – il faut repenser le modèle de la fabrique de la ville tel que nous l’avons actuellement  ». – Katayoune Panahi, Directrice SNCF Immobilier

« La confiance, c’est elle qui permet de débloquer l’innovation et de replacer Paris comme le lieu où ça se passe. »

La notion même d’un événement implique une certaine exceptionnalité. Limiter les Jeux Olympiques à cette notion supposerait de les placer en dehors du temps de la fabrique urbaine. Pourtant, ce que nous montrent les acteurs économiques du Grand Paris, c’est que les Jeux Olympiques sont déjà là et que c’est maintenant le moment de se saisir de l’opportunité qu’ils nous offrent. Les JOP démontrent qu’un événement exceptionnel peut permettre de concentrer les énergies dans un but commun et de créer un précédent, à la fois en termes de méga-événement sportif, certes, mais aussi en termes de démonstration de certaines innovations pour lesquelles ils servent de lieu et de moment d’expérimentation.

À l’instar de la prise de parole de Chloë Voisin-Bormuth, directrice générale de Paris-Île de France Capitale Économique, nous insistons : « Une des pierres angulaires de l’attractivité, c’est la confiance. C’est elle qui permet de débloquer l’innovation et de replacer Paris comme le lieu où ça se passe, où l’on ose, où l’on délivre ; c’est elle aussi qui permet aussi de faire la place à la réflexion de long terme dont on a absolument besoin pour faire face au défi des transitions et mettre en œuvre des transformations pérennes ».

L’année de 2024 est un seuil à franchir parmi d’autres. Si ce Sommet devait être synthétisé en une seule idée, ce serait de montrer qu’en ralliant nos forces – acteurs publics, privés, politiques – nous construisons ensemble l’avenir du Grand Paris. Les Jeux Olympiques et Paralympiques ont permis de concentrer les énergies et de nous donner un cap commun – mais les actions étaient déjà là, tout comme les ambitions, les passions, les désirs. Ce qu’ils nous laisseront en plus grand héritage, c’est le rappel qu’ensemble nous pouvons toujours donner une forme à nos visions.